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Le jeudi 19 octobre, la cour criminelle de Charleville-Mézières a entendu Francis Jacquet, blessé par Frédéric Potdevin avec un couteau, auteur présumé des faits, le 8 mai 2020 en tout début de matinée et également entendu le même jour. La cour s’est penchée sur la possibilité pour Frédéric Potdevin de prendre la fui
« Ce n’est pas Superman. Il était acculé et c’est allé extrêmement vite », a souligné Maître Arthur de la Roche, avocat de l’auteur présumé des faits, Frédéric Potdevin, lors de la deuxième journée de procès, hier, durant laquelle il comparaissait pour meurtre et tentative de meurtre. Pourtant, à plusieurs reprises, les parties civiles et la présidente de la chambre criminelle se sont questionnées sur .
Dans la nuit du 7 au 8 mai 2020, en plein confinement, Francis Jacquet et Nicolas Denis se rendent au domicile de Frédéric Potdevin. Ce dernier reconnaît avoir pris un couteau, blessant Francis Jacquet et tuant Nicolas Denis. Mais pouvait-il fuir face aux coups qu’il a reçus de Nicolas Denis ? « Lors de la reconstitution des faits, je me suis dit qu’à votre place j’aurai essayé de fuir », affirme l’avocate de Marie Claude Mathy, mère de Nicolas Denis. Mais selon l’homme, la fuite était impossible, notamment bloqué par du mobilier.
« Ce n’est pas Superman. Il était acculé et c’est allé extrêmement vite », a souligné Maître Arthur de la Roche, avocat de l’auteur présumé des faits, Frédéric Potdevin, lors de la deuxième journée de procès, hier, durant laquelle il comparaissait pour meurtre et tentative de meurtre. Pourtant, à plusieurs reprises, les parties civiles et la présidente de la chambre criminelle se sont questionnées sur .
Dans la nuit du 7 au 8 mai 2020, en plein confinement, Francis Jacquet et Nicolas Denis se rendent au domicile de Frédéric Potdevin. Ce dernier reconnaît avoir pris un couteau, blessant Francis Jacquet et tuant Nicolas Denis. Mais pouvait-il fuir face aux coups qu’il a reçus de Nicolas Denis ? « Lors de la reconstitution des faits, je me suis dit qu’à votre place j’aurai essayé de fuir », affirme l’avocate de Marie Claude Mathy, mère de Nicolas Denis. Mais selon l’homme, la fuite était impossible, notamment bloqué par du mobilier.
« C’est facile de dire après-coup que Frédéric Potdevin aurait pu prendre la fuite », estime Maître Arthur de la Roche. Vendredi 20 octobre, le verdict tombera et la question qui trônera dans les esprits sera la véracité de la légitime défense. « Moi je pense que la légitime défense ne peut pas s’appliquer envers Francis Jacquet, qui ne l’a pas frappé et était sur la défensive, comme le montre l’expertise de ses blessures », précise Maître Harir, l’avocat de Francis Jacquet