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Lien vers article de l'Union
Le fond de l’affaire n’a pas été évoqué, mais l’avocat a soulevé des moyens de nullité, exigeant la libération de son client placé en détention provisoire.
Un Vitryat de 31 ans devait être jugé, ce jeudi dans le cadre d’une comparution immédiate au tribunal correctionnel de Châlons, pour détention non autorisée de stupéfiants en récidive, bris volontaire ou détournement de scellés, rébellion et acquisition non autorisée de stupéfiants, le 12 décembre à Vitry-le-François. Il a été placé en détention provisoire le 14 décembre.
Mais le prévenu a sollicité un délai pour préparer sa défense, et son avocat a soulevé des moyens de nullité, estimant que le principe du contradictoire n’avait pas été respecté lors de la comparution devant le juge des libertés et de la détention (JLD), la veille de l’audience. « L’ordonnance de placement en détention provisoire est entachée de nullité : elle a été rendue sans que le prévenu et l’avocat n’aient la parole en dernier », dénonce Maître Arthur de la Roche, conseil du prévenu. Il a donc demandé la libération de son client.