Anne-Claire Moser est avocate et chroniqueuse pour la radio et la télé

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Depuis son plus jeune âge, Anne-Claire s’est découvert, en le métier d’avocat, une passion pour le monde de la justice. Une vocation qu’elle suit, et qu’elle défend, malgré les épreuves que la vie a mis sur sa route. Cette épouse, mère, sœur et amie, nous raconte, comment le handicap de sa fille est devenu une source d’inspiration et de motivation quotidienne pour mener bien des combats. Aujourd’hui, elle nous raconte son quotidien de femme à double casquette : avocate et chroniqueuse.

 
Une vocation qui l’habite depuis son plus jeune âge
Très aimée par ses parents, c’est à 14 ans qu’Anne-Claire découvre le métier d’avocat grâce à un ami de la famille qui l’emmène à un procès public. Immédiatement, à la sortie du tribunal, elle sait ce qu’elle veut faire. Cette envie chevillée au corps, elle poursuit ses études telle une fusée, elle prête serment à 24 ans et réalise rapidement qu’elle ne sait rien… on l’appelle « Maître », sentiment étrange à la prononciation de ce titre aux oreilles d’une si jeune femme, un titre prestigieux qui nécessite un socle humain solide pour en mesurer toutes les conséquences. Mais c’est un métier de passion alors quand on aime, on apprend.

La gestion d’un drame pour une femme aux multiples facettes
Cependant son métier devient accessoire, au fil du temps elle se sent avant tout femme, épouse, mère, sœur, amie… Et c’est de ses multiples facettes qu’elle nourrit son métier. Déjà maman d’une petite Romane, c’est à la naissance de sa seconde fille Violette que Anne-Claire se prend de plein fouet le handicap. Une épreuve pour cette battante mais qui, une fois digérée, lui donne des ailes. Voir chaque jour sa petite fille avancer avec toutes ses casseroles comme elle le dit, cela force le respect.


Une épreuve devenue source de force au quotidien
 
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« Vis tes rêves et ne rêve plus ta vie » devient son mantra. C’est comme ça qu’un jour, passionnée par ce média qu’est la radio -elle redécouvre la puissance de la parole par l’apprentissage de la langue des signes pour sa petite Violette- elle tente sa chance, elle a envie d’en être, elle aussi.

Un combat jusqu’au bout de ses ambitions

Une vocation qui l’habite depuis son plus jeune âge
Très aimée par ses parents, c’est à 14 ans qu’Anne-Claire découvre le métier d’avocat grâce à un ami de la famille qui l’emmène à un procès public. Immédiatement, à la sortie du tribunal, elle sait ce qu’elle veut faire. Cette envie chevillée au corps, elle poursuit ses études telle une fusée, elle prête serment à 24 ans et réalise rapidement qu’elle ne sait rien… on l’appelle « Maître », sentiment étrange à la prononciation de ce titre aux oreilles d’une si jeune femme, un titre prestigieux qui nécessite un socle humain solide pour en mesurer toutes les conséquences. Mais c’est un métier de passion alors quand on aime, on apprend.
 
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La gestion d’un drame pour une femme aux multiples facettes
Cependant son métier devient accessoire, au fil du temps elle se sent avant tout femme, épouse, mère, sœur, amie… Et c’est de ses multiples facettes qu’elle nourrit son métier. Déjà maman d’une petite Romane, c’est à la naissance de sa seconde fille Violette que Anne-Claire se prend de plein fouet le handicap. Une épreuve pour cette battante mais qui, une fois digérée, lui donne des ailes. Voir chaque jour sa petite fille avancer avec toutes ses casseroles comme elle le dit, cela force le respect.

Un mail à Julien Courbet (RTL) et une réponse plus tard, la magie opère. Au bout de 3 mois à la radio, Julien Courbet lui propose d’intervenir dans l’émission télévisée « ça peut vous arriver ». La personnalité d’Anne-Claire fait mouche, son professionnalisme aussi, son énergie et sa joie de vivre sont des atouts qui confirment sa place au sein d’une équipe où l’on sait s’ambiancer. Elle ne cache pas que cette double carrière demande des sacrifices, de l’organisation (elle se déplace sur Paris) et un soutien sans faille qu’elle trouve auprès de son époux Dominique car, elle le reconnaît, c’est aussi un projet de famille.

Sa notoriété, elle l’utilise désormais comme vecteur d’information sur le handicap et pour transmettre cette notion indispensable à chacun qu’est l’acceptation de l’autre

3 questions à Anne-Claire Moser
 
C’est quoi être une femme aujourd’hui ?

Je ne sais pas ce qu’était la femme d’hier mais aujourd’hui je dirais que c’est « exister ». La Femme a toujours été le sexe fort pour moi. J’ai un métier d’homme avec une sensibilité différente, c’est très enrichissant, mais je ne suis pas sexuée quand j’exerce mon métier.

Quel est votre plus grand atout créatif ?

Ma curiosité ! J’ai une capacité d’émerveillement illimitée, j’aime profondément la vie même si elle n’est pas toujours simple.

Quel est votre plus grand défi du moment ?

Vivre est un défi permanent ! L’être humain, que je suis, dirait que son défi est de ne pas perdre le fil de ses amitiés, l’avocate dirait de traiter ses mails plus rapidement et la femme dirait de se traiter comme sa meilleure amie.


ANNE-CLAIRE MOSER-LEBRUN / Avocate : EN SAVOIR +